jeudi 8 janvier 2009

Les vertus médicinales et nutritionnelles du Moringa oleifera



C’est depuis quelques années que le Moringa Oleifera occupe un intérêt grandissant auprès des ONG puisqu’on y associe des compléments nutritionnels importants, un effet floculant pour le traitement des eaux et une utilisation variée dans les huiles cosmétiques.






Le Moringa Oleifera est un petit arbre mesurant environ 10 mètres et faisant partie de la famille des Moringaceae. Cette famille comprend 13 espèces d’arbres poussant dans un climat tropical et subtropical. Ainsi, cette espèce est originaire du nord de l’Inde. L’espèce la plus populaire de cette catégorie est le Moringa Oleifera vivant dans un climat tropical résistant fortement à la sécheresse.






Ces origines, issues d’une tradition indienne nommée Ayruveda, qui se traduit par une médecine naturelle et non conventionnelle indienne, révèlent des vertus médicamenteuses importantes. Les adeptes croient que les feuilles de Moringa guériraient plus de 300 maladies. La science moderne nous confirme aujourd’hui quelques vertus nutritives très importantes.




En effet, à travers le monde, on la cultive pour ses fruits, mangés cuits ou frais, et pour ses feuilles. Cette espèce contient des valeurs nutritives au niveau d’une riche source de vitamines, de minéraux et de protéines. Cette valeur se voit plus importante que chez la plupart des légumes dits « traditionnels ». Ces composantes peuvent constituer un repas complet, très riche en protéines (environ deux fois plus que dans le lait), en calcium (environ deux fois plus que dans le lait), en potassium (autant que dans la banane), en vitamine A (autant que dans la carotte), en fer (autant que dans la viande de boeuf) et en vitamine C (environ deux fois plus que dans l’orange). Cet aliment est très efficace pour contrer la malnutrition dans certains pays ainsi que dans la prévention des maladies s’y rattachant. L'écorce de la plante secrète une résine antidiarrhéique, diurétique et fébrifuge. De plus, le goût rappelle celui des épinards.






Du point de vue des problèmes d’assainissement des eaux usées et de la salubrité des eaux de consommation, les graines de cette plante contiennent un élément efficace (agent floculant) dans le traitement des eaux (polyélectrolyte cationique). En utilisant ces graines, le traitement des eaux serait effectué par un produit local, ce qui permettrait d’améliorer l’économie d’un pays ciblé en considérant que le produit est biodégradable. Son fort potentiel de commercialisation permettrait de créer, par ces graines, une huile alimentaire pouvant y être extraite et favorisant les productions d’huile dans des pays d’Afrique, par exemple. Certaines huiles peuvent être utilisées dans l’industrie cosmétique.






Finalement, la plante peut être utilisée comme engrais, dans l’alimentation animale, comme hormone de croissance végétale, dans la création de savons, en phytopharmacie et peut avoir réalisé d’autres utilisations. Ces vertus font d’ailleurs l’objet de nombreuses recherches.L’avantage important de cette espèce est que les nouvelles récoltes peuvent se faire toutes les six semaines environ, puisque l’arbre a une croissance très rapide, que les pousses progressent à grande vitesse et qu'elles ne nécessitent qu’une faible quantité d’eau.

Sources :
http://www.moringanews.org/http://www.moringanews.org/
http://www.gensenegal.org/palette/7page1.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Moringa_oleifera

Mes motivations et mes attendes envers le projet

C’est en août dernier que j’ai soumis ma candidature pour le poste de stagiaire en solidarité internationale dans le cadre du programme Québec sans Frontière pour l'été 2009 : Un seul brin ne balaie pas la cour!Après quelques semaines de réflexions, mes expériences antérieures ont été déterminantes dans mon intérêt à participer à un projet comme celui-ci.

Depuis de nombreuses années, j’ai développé mon sens des communications et de l'organisation par mes emplois, mes stages et mon domaine d’étude. En mai et juin 2008, j’ai fait diverses activités humanitaires en Asie. J’ai d’ailleurs passé de précieux moments dans un orphelinat au Cambodge et dans une école primaire au Laos, où j’ai passé beaucoup de temps à aider les intervenants, à jouer avec les enfants, à faire des dons pour leur venir en aide (nourriture, jouet, vêtements). Cette expérience m’a permis de m’ouvrir à une autre culture tout en m’intégrant dans leur communauté.

De plus, en avril 2004, j’ai participé à un voyage humanitaire à San Pedro de Macoris en République Dominicaine avec le Collège Jean-Eudes. Ce projet, Expériencia dominicana, (http://www.tiersmonde.net), impliquait des tâches qui consistaient à vivre dans des familles du village, où nous passions beaucoup de notre temps à partager les différentes cultures, à pratiquer l’espagnol, à jouer avec les enfants, à aider la famille dans les tâches quotidiennes, à partager les repas et à y passer nos nuits. Durant notre séjour, nous avons visité plusieurs villages, bidonvilles et champs de canne à sucre dans lesquels nous avons échangé avec la communauté lorsque nous sommes allés conclure l’installation d’un module de purification de l’eau dans un village. Avec toutes les séances de sensibilisation auxquelles avons assistées et avec toutes les expériences vécues lors de cet incroyable échange de culture, j’en ai retiré une expérience inoubliable et très enrichissante, m’ayant permis de grandir. C’est d’ailleurs pourquoi je souhaite revivre une expérience semblable qui sera assurément mémorable.

Étant une personne calme, posée, ponctuelle, créative et avec un sens de l’organisation accru, j’adore planifier des événements et veiller au bon fonctionnement d’une activité. Passionnée de voyages, j’ai une passion pour les nouveaux défis et je parviens à les accomplir avec plaisir et discipline.

Depuis toujours, j'ai à cœur le bien-être des gens. Je m'intéresse particulièrement à la psychologie et à la nutrition, qui sont fort complémentaires. En effet, plusieurs problèmes psychologiques sont intrinsèquement liés à l'alimentation. Après l’obtention de mon BAC en psychologie en avril 2008, je poursuivrai mes études à travers le programme de nutrition de l’Université de Montréal. Ainsi, étant étudiante en psychologie à l’Université de Montréal, j’ai une formation académique qui me permettra d’interagir efficacement dans le présent stage durant laquelle j’ai assimilé des méthodes efficaces de communication.

Ainsi, le poste de stagiaire en solidarité internationale dans le cadre du programme Québec sans Frontière pour l'été 2009 (Un seul brin ne balaie pas la cour!) me permettra de demeurer dans un environnement motivant que je côtoie depuis plusieurs années. Ce programme me permettrait de relever un défi personnel, où je serai appelée à travailler dans un pays étranger et dans une région qui me passionne.

Ayant une formation en psychologie et de l’expérience en intervention sociale, que ce soit au niveau des enfants ou adultes en difficultés, j’ai une passion pour la nutrition, l’alimentation et la santé. Le stage au Mali m’intéresse tout d’abord puisqu’il englobe plusieurs domaines qui me passionnent. J’ai toujours voulu faire un stage ou du volontariat en Afrique et ce stage me permettrait de revivre une expérience de vie en communauté que j’ai vécue et que j’ai adorée. Vivre dans des familles permet de prendre un contact direct avec les habitants en intégrant leur mode de vie, leurs pratiques et leurs habitudes.

Finalement, suite au stage, j’envisage de partager mon expérience principalement avec les jeunes enfants et adolescents. En effet, étant passionnée de photographie, j’aurais l’opportunité, à mon retour d’effectuer des conférences et/ou des rencontres dans les classes d’une école secondaire à Montréal. De plus, je souhaite faire d’autres conférences au niveau primaire dans diverses écoles primaires de Montréal dans lesquelles j’occupe présentement un poste d’intervenante et d’éducatrice. J’ai d’ailleurs comme projet celui de créer un vidéoreportage pour pouvoir partager mon expérience et mes souvenirs avec mon entourage et lors des conférences.

Enfin, cette mission me permettrait d’apporter un appui à cette communauté tout en veillant à la santé nutritionnelle et au soin de santé des habitants. Mes actions permettraient d’aider une communauté dans le développement de leur ressource principale et essentielle, c’est-à-dire l’agriculture.

Magalie